Meta AI : Quand Zuckerberg tente de rattraper ChatGPT (et pompe vos données au passage)
- Agence Promoovoir
- il y a 3 jours
- 3 min de lecture
Le 29 avril 2025, la maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp a donc (enfin) lancé Meta AI, son assistant conversationnel autonome, censé rivaliser avec ChatGPT d’OpenAI, Gemini de Google et Claude d’Anthropic, comme si le monde attendait désespérément une énième application pour discuter avec un robot 😉
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C’est quoi Meta AI?
Meta AI, c’est la nouvelle application d’intelligence artificielle générative signée Meta, disponible sur iOS, Android et le web.
Concrètement, il s’agit d’un assistant conversationnel qui permet de générer du texte, des images, d’analyser des photos ou des vidéos, et même de discuter à l’oral, notamment via des gadgets connectés comme les lunettes Ray-Ban de réalité augmentée (parce que parler à ses lunettes, c’est le futur paraît-il).

On pourrait presque applaudir l’effort, si ce n’était pas aussi tardif et symptomatique de cette course à l’échalote où chaque mastodonte de la tech tente de rattraper le train de l’IA déjà bien loin devant.
L’application est indépendante des réseaux sociaux du groupe – Facebook, Instagram, WhatsApp, Messenger – même si, on s’en doute, tout ça reste bien ficelé dans l’écosystème Meta. L’objectif affiché? Offrir un outil aussi polyvalent et “personnel” que ChatGPT ou Gemini, mais avec la petite touche Meta : une interface léchée, une intégration à l’écosystème maison, et une promesse de personnalisation toujours plus poussée.
Llama 4 : le moteur sous le capot
Derrière Meta AI, il y a Llama 4, la dernière version du modèle de langage maison, open source et bardée de promesses techniques.
Llama, pour ceux qui n’auraient pas suivi, c’est la techno que Meta propose aux développeurs et entreprises pour intégrer de l’IA générative dans leurs propres outils. Mais soyons honnêtes : Llama 4 débarque dans une arène déjà bien saturée. ChatGPT a imposé ses standards, Gemini tente de s’incruster dans tous les recoins de Google, et Claude s’offre une image de challenger éthique (c'est d'ailleurs la meilleure alternative à ChatGPT selon moi).
Meta, lui, arrive avec son moteur flambant neuf, mais la prime au pionnier n’est plus à prendre : l’écosystème s’est déjà structuré autour des premiers entrants, et les usages se sont installés. Bref, Meta AI, c’est un peu le coureur qui s’élance quand les autres franchissent déjà la ligne d’arrivée. On verra s'ils arrivent à rattraper leur retard (c'est toujours possible).
Des milliards pour rattraper le temps perdu (et vos données en bonus)
Meta ne lésine pas sur les moyens : entre 60 et 65 milliards de dollars investis en 2025 pour soutenir l’IA générative (ça fait beaucoup de pognon), des data centers à perte de vue (ça fait beaucoup de pollution), et une communication à la Zuckerberg façon “un milliard de personnes utilisent déjà Meta AI dans nos apps”. Sauf que, soyons sérieux deux minutes, la majorité de ces interactions étaient planquées dans Facebook, Instagram ou WhatsApp, bien loin d’une adoption massive de l’application autonome.
On sent la volonté de Meta de se positionner comme un acteur incontournable, mais on ne peut s’empêcher de voir dans ce lancement une tentative désespérée de ne pas rester à la traîne, quitte à s’appuyer sur le plus grand gisement de données personnelles du monde occidental.
Et là, on touche au vrai “plus” de Meta AI : la personnalisation. Meta propose, si vous l’acceptez (ou si vous oubliez de dire non, ce qui revient au même 🙃), d’utiliser vos informations publiques de Facebook et Instagram pour affiner les réponses de l’IA.
L’historique de vos demandes est aussi conservé pour améliorer la pertinence future. Et, cerise sur le gâteau, toutes vos interactions publiques, vos photos, vos posts, vos commentaires, peuvent servir à entraîner le modèle.
C’est le jackpot pour l’indexation sémantique et le machine learning, mais c’est aussi un terrain miné pour la vie privée. Les géants américains n’ont jamais été connus pour leur délicatesse sur ce point, et Meta ne fait pas exception. Heureusement, le RGPD permet encore de s’opposer à cette collecte (jusqu’au 27 mai, après c’est trop tard), mais combien d’utilisateurs vont réellement s’en soucier? On connaît la chanson : l’innovation d’abord, la confidentialité on verra plus tard.
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